ÉNORME : Le chef de la sécurité du Brésil démissionne brusquement alors que l’enquête sur les émeutes du 8 janvier se referme sur l’équipe de Lula | L’expert de la passerelle


L’administration de Lula est dans un état de trouble perpétuel. Alors que le président brésilien voyageait à travers le monde – « répétant les points de discussion russes et chinois », selon l’administration Biden – son gouvernement a vu une supermajorité à la Chambre du Congrès se former contre lui, et a perdu aujourd’hui son conseiller militaire le plus fiable, le chef de son Bureau de la sécurité institutionnelle (GSI).

La démission de Gonçalves Dias est la première étape de la révélation de la vérité sur les émeutes du 8 janvier et de la participation des responsables de l’administration à leur activation.

Rapports Reuters:

“Le haut conseiller à la sécurité nationale du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a démissionné mercredi, a indiqué le palais présidentiel, au milieu d’un scandale lié à la présence de l’aide lors de la prise d’assaut des bâtiments gouvernementaux dans la capitale.

La démission de Marcos Gonçalves Dias, déjà acceptée par le président, fait suite à un reportage de CNN Brasil qui comprenait [CCTV] des images de lui se promenant dans le palais présidentiel alors qu’une foule saccageait des bâtiments gouvernementaux à Brasilia le 8 janvier.

Le général Dias sur le palais du Planalto pendant l’émeute.

Depuis son élection présidentielle très disputée l’année dernière, Lula s’est fortement appuyé sur le général de l’armée à la retraite Gonçalves Dias, faisant de lui le chef du Bureau de la sécurité institutionnelle (GSI) du Brésil, conseillant le président sur les questions de défense et de sécurité et s’occupant de la sécurité présidentielle.

Lula et Dias entretiennent une longue relation de confiance, mais ses explications n’ont trouvé aucun écho auprès des ministres Lula, qui ont appelé au soulèvement du 8 janvier “une tentative de coup d’Etat bâclée visant à réinstaller Bolsonaro en tant que président”.

Le Gardien rapporte :

« Mercredi après-midi, moins de quatre mois après l’arrivée au pouvoir du vétéran de gauche, Dias a été contraint de quitter son emploi après qu’une chaîne de télévision a diffusé des images de vidéosurveillance dans lesquelles on pouvait le voir errant dans les couloirs du palais Planalto de Brasilia en tant que partisans radicaux de l’ancien président. Jair Bolsonaro a saccagé ce bâtiment, la cour suprême et le congrès.

[…] En plus des images de Gen Dias, les images divulguées comprenaient des scènes montrant des agents du GSI saluant les extrémistes pro-Bolsonaro et leur servant de l’eau pendant qu’ils menaient leur attaque.

Après la diffusion des images, Lula a convoqué plusieurs hauts ministres, dont Dias, à une réunion au cours de laquelle son sort a été scellé.

On s’attend maintenant à ce que le Congrès poursuive les enquêtes sur les émeutes du 8 janvier, ce que Lula veut éviter à tout prix.