Dans une histoire déjà remplie de rebondissements, nous arrivons à un autre moment majeur de la bataille pour (potentiellement) acquérir Croire.
Plus tôt ce mois-ci, MBW a signalé que le Autorité des Marchés Financiers (AMF)La , l’équivalent français de la Securities and Exchange Commission aux États-Unis, avait été entraînée dans cette saga.
Le conseil d’administration de Believe s’est tourné vers le AMF pour décider si une démarche particulière d’un consortium dirigé par le fondateur/PDG de Believe, Denis Ladegaillerieétait légal.
Cette décision est désormais ici, l’AMF déclarant qu’une tentative du Consortium Ladegaillerie de « renoncer » à une condition préalablement convenue de son offre « viole les principes directeurs du droit des appels d’offres » en France – « notamment les principes d’équité, de transparence et de libre jeu des offres et des surenchères ».
Ce sont les mots (traduits) de Marie-Anne Barbat-Layaniprésident de l’AMF, dans une lettre au conseil d’administration de Believe envoyée dans les dernières 24 heures et obtenue par MBW.
Pourquoi est-ce si important?
Parce que si le Consortium Ladegaillerie est/était en mesure de « renoncer » à la condition, il garantirait pratiquement son acquisition d’environ 72% de Believe (pour commencer).
Que 72% l’acquisition, si elle se réalisait, mettrait essentiellement fin à toute possibilité de rachat de Croire par Groupe de musique Warner. On sait que WMG réfléchit à l’opportunité de présenter une offre concurrente pour racheter la société française à un prix plus élevé que l’offre de Ladegaillerie.
Ainsi, la décision de l’AMF semblerait maintenir Warner chances de participer officiellement à un processus d’appel d’offres pour Croire.
Comment en sommes-nous arrivés là – et pourquoi l’AMF affirme qu’une « renonciation » à Ladegaillerie constituerait une « violation des principes d’équité »
Le 12 février, croyez annoncé que le consortium Ladegaillerie – composé de Ladegaillerie, TCV et EQT – avait conclu des accords privés pour l’acquisition de 71,92% de la compagnie.
Ce 71,92% Le bloc de capital est actuellement détenu par quatre actionnaires : Ventch et Xange, auxquels s’ajoutent TCV et Denis Ladegaillerie lui-même.
Believe a précisé que ce rachat de Ladegaillerie à hauteur de 71,92% serait soumis à deux conditions : (je) Agrément réglementaire en France ; et (ii) l’émission aux actionnaires de Believe du approbation par le conseil d’administration de l’offre de Ladegailleriealias un « avis d’équité » informé par un rapport d’experts indépendants.
Sur 21 févrierle conseil d’administration de Believe a reçu un expression privée d’un intérêt potentiel pour racheter l’entreprise à Groupe de musique Warner.
Puis, sur 27 février, WMG a déclaré à Believe qu’elle envisageait de faire une offre de rachat sur Believe à une valeur sensiblement supérieure à celle de Ladegaillerie. (L’offre potentielle de WMG valoriserait Believe à environ 1,8 milliard de dollars ou plus, a révélé Warner ; l’offre de Ladegaillerie and co valorise la société à environ 1,6 milliard de dollars.)
Le jour suivant (28 février), le consortium Ladegaillerie a annoncé son intention de “renoncer à” l’une de ces conditions annoncées précédemment pour son 71,92% « Acquisitions en bloc » – celle qui oblige le conseil d’administration de Believe à délivrer une approbation de l’offre aux actionnaires (également appelée « avis d’équité »). Cela aurait potentiellement accéléré la reprise par le consortium Ladegaillerie des 71,92 % du capital.
Cependant, le conseil d’administration de Believe consulté l’AMF pour l’aider à décider si la tentative de « renonciation » de Ladegaillerie était ou non juridiquement fondée.
« En exerçant… son droit de renoncer unilatéralement à ladite condition suspensive… alors que WMG avait fait connaître une manifestation d’intérêt valorisant Believe à au moins 17 euros par action, le consortium, qui avait connaissance de cette information non publique, s’est accordé un avantage décisif dans le succès de son offre, en violation des principes d’équité, de transparence et de libre jeu des offres et des surenchères.
Marie-Anne Barbat-Layani, AMF
Dans sa lettre au conseil d’administration de Believe publiée hier (22 mars), l’AMF Marie-Anne Barbat-Layani a écrit que les conditions préalablement convenues de l’approche du consortium Ladegaillerie signifiaient que «l’exécution des promesses de vente [are] dépendant de l’avis favorable de [Believe’s] Conseil d’administration”. Elle a qualifié cela « d’étape réglementaire essentielle dans le déroulement d’une offre publique ».
Barbat-Layani a affirmé qu’en tentant de « renoncer » à la condition d’approbation du conseil d’administration après que Warner Music Group avait fait connaître en privé son intérêt pour une éventuelle offre sur Believe à un prix particulier (17 € par action ou plus), « le [Ladegaillerie] Le consortium, qui avait connaissance de cette information non publique, s’est octroyé un avantage décisif dans le succès de son offre, en violation des principes d’équité, de transparence et de libre jeu des offres et des surenchères ».
Alors qu’il consultait le AMF suite à la tentative de « renonciation » du consortium Ladegaillerie, le conseil d’administration de Believe mettre de la glace une demande de WMG pour examiner des documents financiers « confidentiels » sur Believe.
L’examen de la « renonciation » par l’AMF étant désormais terminé, nous attendons de savoir quand/si WMG mettra la main sur ces « informations confidentielles ».Entreprise de musique dans le monde